C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de couronnes dans 7FMR 
22 attestations 
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[1] De soye y fait on tous ouvrages Broderies et entaillages, Orfrois, franges, rubans, tissus, Et la sont les fins draps tissus, Escarlates, draps a ouvrages Et tapis d'Arras a ymages, Nappes et toiles deliees, Et de grosses pour les meisgnees,La vaisselle d'or et d'argent, Li riche joyel bel et gent, Les affiches et les couronnes, Chappiaulx, aneaulx, seintures bonnes, Li garnement a or bandé, Qui des riches sont demandé, Les fourrures riches et fines De vair, et de gris, et d'ermines, Et d'autres panes de grant pris, Et de riches draps, que moult pris, Mitres et croces et abis D'or, de perles et de rubis Et d'autres pierres richement Faictes, et li beau parement, Qui la sont, pour parer autelz, Nulz ne croiroit qu'ilz fussent telz; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 138)
[2] .IX. couronnes, .VIm. livres Luy envoyent et foyson vivres, .M. chevaulx de nobles pris, Et .C. oyseaulx de proye apris ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 36)
[3] Belle compaignie ot, sanz faulte, Car d'empereurs, roys, ducs et contes Y ot tant que n'en say les comptes, Et roynes et grans maistresses A tout couronnes sus leurs treces. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 120)
[4] combien estoient grandes les orreurs de mes tribulacionsl Car les ennemis yssus de serves lignees venoient sur moy a grans effors, et Fortune, pour le temps clere a eulx, consentoit les victoires contre les couronnes qui me deffendoient, ausquelz, non obstant leurs grans et nobles couraiges non reprochiez, permettoit adversitez non desservies. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 21)
[5] Dont les roys et roynes de eulx deschendansont porté depuis les couronnes et les noms, et portentencores leurs successeurs qui sieuvent jusques au jour d'uy. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 165)
[6] Le droit respond que anciennement ilz ont esté royaumes etsont demourez en leurs noms, dignitez et couronnes par leurs previlleges del'esglise et de Charlemaigne, quant revindrent a nostre sainte foy. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 230)
[7] Car je seray montez en si haut bruit Que n'en vorroie avoir a sauf conduit Les couronnes de France, d'or recuit, Et d'Engleterre, Nom pas, par Dieu, tout le bien qui habunde En ciel, en terre et en la mer parfonde, Jemmes, honneurs, nes la vie seconde, L'argent et l'or Des minieres qu'il couvient que l'en fonde,Tout ce ne pris la pierre d'une fonde Contre l'amour de la bele et la blonde Qui a chief sor. (MACH., F. am., c.1361, 176)
[8] Sur les tumbeaux de mes ancestres, Les ames desquelz Dieu embrasse, On n'y voit couronnes ne ceptres. France, d'or recuit, Et d'Engleterre, Nom pas, par Dieu, tout le bien qui habunde En ciel, en terre et en la mer parfonde, Jemmes, honneurs, nes la vie seconde, L'argent et l'or Des minieres qu'il couvient que l'en fonde,Tout ce ne pris la pierre d'une fonde Contre l'amour de la bele et la blonde Qui a chief sor. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 40)
[9] De ce venoit que saint Pol s'esjouyssoit plus des aversitez de ce monde et de ses chaines et de sa prison pour le confort de ceste belle contemplacion, que nous faisons en noz prosperitez ou en couronnes et dignitez. (GERS., P. Paul, a.1394, 514)
[10] et la fut il autre fois examines et puis moquez et laidenges et couronnes dune espine blanche, quon appelle berberis, qui croissoit ou iardin, qui a aussi moult de vertus. (6203, 235)

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