C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de chevaleureuse dans 7FMR 
6 attestations 
 Page /1 

[1] Quant les archiers en leurs pompes haultaines Furent passez trois a trois, quatre a quatre, Pied a pied vindrent leurs nobles capitaynes Qui ne sont pas gens pour cropir en l'astre, Comme Cresol et Claude de la Chastre Avec son filz dit monsieur Quoquebourne En ordonnance chevaleureuse et bonne, Par excellence habillez richement. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 214)
[2] Et fut donné le bruit et le prix de la feste, tant dedans comme dehors, au seigneur de Wavrin, et à ung jeune escuyer du païs de Hainault, de l'hostel du duc de Bourgoingne, mignon dudit heritier de Cleves, nommé Jaquet de Lalain, lequel a depuis tant cuilly et monstré de vertuz, d'honneur et de vaillance, que cy après je auray assez affaire à besongner pour declairer et pour escripre le exercite chevaleureuse de sa vie. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 268)
[3] Ainsi se fournissoit icelluy noble pas, et venoient nobles hommes de tous coustez et de divers pays, pour eulx esprouver à celle haulte et chevaleureuse epreuve; (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 308)
[4] Ainsi ce noble pas fut achevé et soubstenu par le seigneur de Charny et par ses compaignons, en chevaleureuse execution d'armes, en grans pompes d'habitz et d'acompaignemens, et à grande, large et habandonnée despense de mangiers et de festiemens; (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 1)
[5] et fist unesgracieuses lettres adressant à messire Jaques de Lalain, entrepreneur, luy confessant qu'il l'avoit veu par aucunes fois combatre en icelluy pas, et qu'il l'avoit veu en si chevaleureuse contenance, et avec tant d'adresse, de force et de vertu de chevalier, que luy, entrepreneur, garde et deffendeur d'icelluy noble pas, enluminoit et eslevoit si haut la renommée dudit pas, qu'il desiroit, sur tous les biens qu'il povoit jamais acquerir, donner confort à la dame de Plours, estre du très heureux nombre des combatans en ceste emprinse, et soy esprouver à l'encontre de luy, que l'on tenoit et reputoit en toutes parts chevalier tout rempli de vaillance, de vertu et de grace, luy requerant moult humblement qu'il luy donnast licence de povoir executer son emprinse; (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 174)
[6] Or vous compteray du noble chevallier messire Jaques de Lalain, qui ne queroit et ne entendoit à faire et executer de sa main que oeuvre chevaleureuse. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 238)

Fermer la fenêtre