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OURLER, verbe |
[DÉCT : orler ] |
I. - | "Pourvoir d'une bordure, d'un ourlet" |
| - | Part. passé en empl. adj. : Aprés les trois destriers venoient XIJ chevaliers sur beaus coursiers, qui portoient XIJ lances, dont les VJ estoient deux a deux des trois mesmes draps d'or et semblablement ourlees que estoient les paremens. ([LA SALE, J.S., 1456, 113]). |
II. - | HÉRALD. "Pourvoir d'un orle d'un autre émail" |
| - | Part. passé en empl. adj. : ...et a son col portoit une moult luisante et ligiere targe d'acier orlee par tiers de trois draps d'or ([LA SALE, J.S., 1456, 113]). Le seigneur de Ferrieres, de gueulles a un escusson d'ermines, a une faisse de gueulles, l'escu orlé de fers de cheval d'or, et crioit "Ferrieres !" ([LA SALE, J.S., 1456, 197]). |
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OURLER, verbe |
[DÉCT : orler ] |
Ourlé de. "Bordé de" : Pour ce de moy vueil hors joie bouter Et renoier Amours d'or en avant, Sa loy, son fait et son faulz convenant, Quant tu portes soubz viaire de fée Cuer de marbre couronné d'aymant, Ourlé de fer, à la pointe asserée. ([MACH., L. dames, 1377, 223]). |
Guillaume de Machaut |
Noël Musso |
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