-

Il faut hurler avec les loups quand on s'embat à la mêlée V. loup

-

Qui ne veut avec les loups hurler, il doit, pour apaiser les rumeurs, se taire, souffrir, faindre, dissimuler V. loup

-

Pour éviter dissension il faut hurler avec les loups V. loup

-

Qui est parmi les loups, il lui faut hurler avec eux V. loup
 

I. -

Empl. intrans. "Hurler" : Ta, ta ! Symon, l'amy Neron, Ton orgueil, ton enchanterie, Ta mauvestié, ta simonie, Te seront bien tost chier vendus ! Passe ! Tu es nostre rendus. Cy l'enportent hors du champ en uslant. (Mart. st Pierre st Paul R., c.1430-1440, 133). Se semble ung viel matin famis, Hullant huit jours en ung tenant. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 618).

-

[Avec un terme de compar.] : Lucifer hurle comme ung veau (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 168).

II. -

Inf. subst. : Le braire n'y vault ne l'hurluer, Grant meschief nous est advenu Dont serons pour meschans tenu. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 238).
 

"Hurler" : SECOND DYABLE. Haro ! de joye vueil uller, Quant tu si bien besongnié as. (Mir. ev. arced., c.1341, 136).
 

Empl. intrans. Hurler après qqc. "Crier après qqc. (pour exprimer son désaccord)" : Laquelle chose est et fait fort contre noz calumpniateurs, qui toujours crient et hurlent après ses graveures et sculptures et ne entendent pas ce qu'ilz cuident dire (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 25 r°).

REM. FEW : «seit Palsgr 1530».
 

"Hurler, pousser des cris très forts" : Icy s'en viennent les deables jusques a l'oratoire de sainct Martin qui sera en priere, hurlans, cryans et braillans, mais ilz ne luy toucheront poinct. (LA VIGNE, S.M., 1496, 516).
 

"Hurler" : Il [Polyphème] va hullant com beste mue, Il brait, il crie, il huche, il mue ; Mais assés puet braire pour voir, Car son oeil ne puet il ravoir. (MACH., Voir, 1364, 624).