The Text - Section 16      



268.
A tous ceulz qui ces presentes lettres verront ou orront, nous, frere
Mahieu, humbles abbez de l'esglise Saint Magloire de Paris, et tout le couvent
de ce mesme lieu, salut. Sachent tuit que nous, touz ensamble, avons eu
advis et deliberacion en toutez les chosez contenuez es lettres parmi lesquelles
ces presentes sont annexees, lesquelles chosez nous ont esté rapportees par
nostre amé frere, frere Jehan Odierne, a present prieur de Montfort, au quel
nous avons adjousté et adjoustons pleinne foy, avoir [VO]foy, (icelles chosez) avoir[VO/] esté et
estre faites pour l'evident prouffit de nostre dit prioré de Montfort ; toutes
lesquelles chosez dessus dites nous agreons, acceptons et approuvons en tant
comme faire le povons et devons. En tesmoing de ce, nous avons mis en ces
lettres nos propres seaulx desquielx nous usons. Fait l'an de grace mil trois
cens quatre vins et neuf, le vendredi XXVe jour du moys de juing.
269.

A tous ceuls qui ces lettres verront, Jehan, seigneur de Foleville, chevalier,
conseillier du roy nostresire et garde de la prevosté de Paris, salut. Savoir
faisons que l'an de grace mil CCCIIIIxx et neuf, le jeudi second jour de
septembre, furent presens en jugement pardevant nous ou Chastellet de Paris
Estienne Binot, ou nom et comme procureur de religieuses personnes et
honnestes les religieux abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris,
demandeurs, d'une part, et Jehan Blanchet, ou nom et comme procureur de
Andry Tavel et Jehanne, sa femme, paravant femme de Pierre Testart dit
de Clermont, deffendeurs, d'autre part.
Contre lesquelx deffendeurs le dit procureur des diz religieux faisoit
sa demande ou requeste en action personnelle et ypotheque, comme autres
fois avoit fait, en disant que des l'an mil CCC soixante et quatre, ou mois
de juillet, [les diz] Pierre et sa femme, souffisaument auttorisee de son dit
mary en ceste partie, avoient vendu, transporté et delessié, chascun pour le
tout, a tous jours, et promis a garantir de tous troubles et empeschemens
quelzconques et a leurs propres couz et despens plusieurs rentes que ils
avoient et prenoient paisiblement en la ville de Paris sur plusieurs et divers
lieux, tant de l'eritage de la ditte femme comme de leur conquest, sicomme ils
disoient, aus diz religieux pour euls et pour les successeurs de la ditte eglise ;
entre les autres rentes par euls vendues, leur avoient vendu vint cinq souls
parisis de rente, pris tantost aprés quarante souls paris. de rente, qu'ils se
disoient avoir et prendre par an, aus quatre termes a Paris acoustumez, en
et sur une maison et ses appartenances, sicomme tout se comporte, la quelle
fu ou est Pierre Galles, seant a Paris, en la rue aus Oes, tenant, d'une part, a
Erart Haquin et, d'autre part, a Pierre de Poiz, gaingnier, et vint et quatre
souls parisis de rente qu'ils se disoient aussi avoir et prendre par an, aus diz
quatre termes, tantost aprés fons de terre, en et sur une maison et ediffices,

sicomme tout se comporte, avecques toutes leurs appartenances et appendances,
seant a Paris, en la rue du Bourc l'Abbé et de Darnestal, laquelle maison
avecques les diz edifices sont a present ou furent Pierre Bugadel, tenant pardevers
le Bourc l'Abbé a Pierre le Coquillier, c'est assavoir la ditte vente
des dittes rentes faittes parmi certaines sommes de deniers que les diz Pierre
et sa femme en avoient eu et receu d'iceuls religieux, dont ils s'estoient tenuz
a bien paiez.
Et depuis ces choses ainsi faittes, et pour ce que les dittes rentes vendues
par yceuls mariez aus diz, religieux en faisant la vente dessus ditte n'estoient
pas si bonnes ne si souffisans et deuement assises comme les diz Pierre et
sa femme l'avoient promis et enconvenancié en faisant la ditte vente, yceuls
mariez, de leurs bons grez et bonnes voulentez, tous advisez et adcertenez
en ceste partie, des le XXIe jour du mois d'avril qui fu l'an mil CCC soixante
et cinq derrenierement passé, aprés Pasques, avoient promis et gaigié,
chascun pour le tout, sans aucune division faire, les dittes rentes par euls
vendues aus diz religieux, comme dit est, faire valoir, fournir et parfaire
bonnes, valables et solvables par an, a tous jours, par euls, leurs hoirs et les
ayans cause d'euls, en et sur tous leurs autres biens et de leurs hoirs, meubles
et immeubles, lors presens et a venir ; et avoient promis les diz mariez faire,
enteriner et acomplir les choses dessus dittes, sans aler, faire ou dire contre en
aucune maniere par euls ne par autres ou temps a venir, et a rendre tous couz,
mises, despens, dommaiges, journees, salaires et interestz qui fais, euz et soustenuz
seroient par deffault de leur garantie ou autrement, pour raison des
choses dessus dittes non acomplies, sur l'obligacion de tous leurs biens et
des biens de leurs hoirs, meubles et immeubles, lors presens et a venir, lesquelx
ils souzmistrent pour ce du tout a la juridicion et contrainte de la prevosté
de Paris et de toutes autres justices souz qui juridicion ils seroient et
pourroient estre trouvez, sicomme ces choses et autres ledit procureur des
diz religieux disoit plus a plain apparoir par certaines lettres sur ce faittes
et passees souz le seel de la prevosté de Paris.
Disoit oultre que, au tiltre dessus dit qui estoit juste et de bonne foy,
les diz religieux orent des lors droit et cause d'avoir, prendre et percevoir les
dittes rentes chascun an, aus termes, sur les lieux et par la maniere que dessus
est dit, et a ce tiltre en avoient esté paiez par aucun temps. Mais toutesvoies
il estoit vray que, euls aians droit et cause d'avoir et prendre ycelles
rentes, et pour ce que les dittes rentes estoient devenues mal paiables et que
les dittes maisons cy dessus declerees sur lesquelles ycelles rentes estoient
principalment constituees estoient aussi devenues non garnies et inhabitables

et en tel point et estat que les diz religieux n'y povoient trouver a prendre et
gaigier pour leurs dittes rentes et pour certains arrerages qui lors leur en
estoient deuz, yceuls religieux ou leur procureur pour euls avoient fait adjourner
en la court dudit Chastellet, pardevant noble homme et saige monseigneur
Jehan Bernier, chevalier le roy nostre sire, lors garde de la prevosté de Paris,
les diz Pierre Testart et sa femme ; et contre euls avoient fait leur demande
ou requeste personnelle et ypotheque en ramenant a fait les choses dessus
dittes, tendans et concluans afin que yceuls Pierre Testart et sa femme, et
chascun par soy et pour le tout, feussent condempnez personnellement et
contrains par la meilleur maniere que fait pourroit estre a rendre et paier,
chascun an deslors enavant a tous jours, par les diz quatre termes, aus diz
religieux, pour euls et leur successeurs de leur ditte eglise, les diz vint cinq
souls de rente, d'une part, et les diz vint quatre [souls] de rente, d'autre part,
en et sur tous leurs biens meubles et heritages et sur chascune partie d'iceuls,
et a leur rendre et paier les arrerages qui d'icelles rentes leur estoient lors
deuz, montans a trente neuf souls parisis, avecques ceuls qui pendant le plait
en escherroient, et neantmoins qu'il feust dit, prononcié, esclarcy et par droit
les diz religieux avoir droit de gaige et d'obligacion ypotheque, par vertu des
dittes lettres de vente et des fais, promesses et obligacions contenus et dont
mencion estoit faitte en ycelles, en et sur tous les heritages et biens immeubles
des diz Pierre de Clermont et sa femme, et sur chascune partie d'iceuls pour
le tout, et qu'ils leur feussent adjugié comme leur gaige ypotheque pour y
avoir, prendre, gaigier, percevoir et recevoir, chascun an a tous jours par les
diz quatre termes, les dittes rentes, et pour les faire vendre et exploitter a
la charge d'icelles rentes, se mestier estoit, pour le paiement a euls faire de
leurs diz arrerages. Sur quoy tant avoit esté procedé que finablement, aprés
aucuns delaiz, les diz religieux avoient obtenu sentence et adjudicacion personnelle
et ypotheque contre les diz Pierre Testart et sa femme, par la quelle
leur ditte demande et leurs conclusions cy dessus declerees [VO]dessus (dessus) declerees[VO/] leur avoient
esté adjugiees, et les diz Pierre Testart et sa femme condempnez en ycelles,
selon ce que ces choses povoient plus a plain apparoir par la ditte sentence.
Disoit encores ledit procureur des diz religieux que, depuis la ditte sentence
ainsi donnee, les diz Pierre Testart et sa femme les avoient paiez paisiblement
des arrerages qui deuz leur estoient au temps d'icelle sentence, qui
fu donnee le IXe jour de fevrier, l'an mil CCC soixante et cinq, a cause de
leurs dittes rentes ; et si les avoient semblablement paiez d'icelles rentes par
plusieurs annees sur tous leurs biens meubles et immeubles, selon ce que
condempnez y avoient esté par ycelle sentence, et tant comme ledit Pierre
Testart avoit vesqu ; et encores en avoient esté paiez depuis le trespassement
d'icellui Pierre, par aucun temps, par sa ditte femme et par Guillemin Testart,
son frere et heritier ; mais neantmoins, depuis ce, ledit Andry Tavel, qui avoit

a present espousé et pris par mariage ycelle femme, et ledit Guillemin Testart
avoient reffusé et delaissié a paier ycelles rentes par aucunes annees, tellement
que huit annees en estoient deues d'arrerages aus diz religieux des le commencement
de ce plait, qui commença le seiziesme jour de juing derrenierement
passé ; et n'en avoient peu ne povoient estre paiez yceuls religieux, combien
que par plusieurs fois ils eussent de ce faire sommez et requis les diz Andry
et sa femme et ledit Guillemin Testart et chascun d'euls.
Et ainsi par les fais, causes et moyens dessus diz apparoit clerement que
les diz religieux avoient de ce bonne accion personnelle et ypotheque contre
les diz Andry et sa femme ; et estoit tenuz personnellement ledit Andry, a
cause de sa ditte femme, de paier aus diz religieux ycelles rentes, durant le
mariage de lui et de sa ditte femme seulement, et de paier aussi les diz arrerages ;
et la ditte femme en estoit tenue a tous jours personnellement et ypothequerement ;
et en estoient chargiez, obligiez et ypothequez envers les diz
religieux tous les heritages et biens immeubles d'icelle femme tellement que
ils leur devoient estre adjugiez comme leur gaige ypotheque pour y avoir,
prendre et gaigier, chascun an par les termes dessus diz, les dittes rentes, et
pour les faire vendre et exploitter, se mestier estoit, a la charge d'icelles rentes,
pour le paiement a euls faire de leurs diz arrerages, et tout par la fourme et
maniere que les diz Pierre Testart et sa femme y avoient esté autres fois condempnez
par la ditte sentence, tant par vertu des lettres de vente dont dessus
est faitte mencion et de la ditte sentence et des fais, promesses et obligacions
contenuz et dont mencion est faitte en ycelles lettres de vente, comme selon
raison, usage, stille et coustume nottoires de court laie, mesmement de la
court dudit Chastellet dont l'en usoit communement et nottoirement en tel
cas, si comme ledit procureur des diz religieux disoit et maintenoit, avecques
plusieurs autres fais et raisons, tendant et concluant afin que par nous, par
nostre sentence diffinitive et par droit, les diz Andry Tavel et sa femme, a
cause d'elle, feussent condempnez personnellement et contrains par la meilleur
maniere que fait pourroit estre a rendre et paier aus diz religieux, chascun
an doresenavant par les diz quatre termes, leurs dittes rentes, montans sur
le tout quarante neuf souls, en et sur tous les biens meubles et immeubles
d'icelle femme et dudit Andry aussi, durant le mariage de lui et de sa ditte
femme tant seulement, et tout par la fourme et maniere que ycelle femme et
ledit Pierre de Clermont, son mary, y avoient esté condempnez par la ditte
sentence ; et a leur paier avecques ce les dittes huit annees qui deues leur en
estoient au commencement de ce plait, qui commença le seiziesme jour dudit
mois de juing, comme dit est, avecques ceuls qui depuis et pendant ce
plait en estoient escheuz et escherroient ; et neantmoins, que par nous feust
dit, prononcié, esclarcy et par droit les diz religieux avoir droit de gaige et

d'obligacion ypotheque, par vertu des dittes lettres de vente et de la ditte sentence,
en et sur tous les heritages et biens immeubles de la ditte femme et
sur chascune partie d'iceuls pour le tout, et qu'ils leur feussent adjugiez
comme leur gaige ypotheque pour y avoir, prendre, gaigier, percevoir et
recevoir, chascun an a tous jours par les diz quatre termes, les dittes rentes,
et pour les faire vendre et exploitter, se mestier estoit, à la charge d'icelles
rentes, pour le paiement a euls faire de leur diz arrerages ; et oultre, que les
diz Andry Tavel et sa femme feussent condempnez a delaissier yceuls heritages
et biens immeubles pour ce faire et a ce souffrir estre fait, se mestier
estoit, et es despens de ceste cause, la tauxacion a nous reservee, en offrant a
prouver de par les diz religieux des choses dessus dittes, se mestier estoit,
tant qu'il leur souffiroit a leur entencion avoir. Et disoient que, oÿ et entendu
de nous ce que dit est, nous leur devions adjugier leur ditte demande ou
requeste, se le dit procureur des diz deffendeurs ne disoit cause valable pour
quoy ce ne deust estre fait, et nous en requeroient droit.
Et nous, oÿe la ditte demande ou resqueste des diz religieux cy dessus
esclarcie, consideré que ledit procureur des diz Andry Tavel et sa femme, aprés
plusieurs delaiz par lui euz en ceste cause et qu'il lui fu apparu des dittes lettres
de vente et de la ditte sentence, et aussi qu'il ot denoncié a ses garans qu'il se
disoit avoir en ceste partie, lesquelx ne lui enseignerent aucunes raisons par
lesquelles il se peust deffendre, ne sçot dire cause valable pour empeschier
aus diz religieux l'adjudicacion de leur ditte demande ou requeste, et tout
consideré ce qui faisoit a considerer, adjugasmes et adjugons aus diz religieux
leur ditte demande ou resqueste personnelle et ypotheque, cy dessus esclarcie,
et en ycelle condempnasmes et condempnons les diz Andry Tavel et sa femme,
et es despens de ceste cause, la tauxacion a nous reservee, par nostre sentence
et par droit. En tesmoing de ce, nous avons fait mettre a ces lettres le seel
de la prevosté de Paris. Ce fut fait l'an et le jour dessus diz.
J. DE FONTENAY.

271.

Es Marés, oultre la porte Saint Denis.
Les religieux abbé et couvent de Saint Magloire :
Une piece de marez assise au dehors de la porte Saint Denis, qui est
ou fu Jehan Belin, tenant, d'une part, a Jehan la Dague dit l'Alemant, et,

d'autre part, aux esgoux de la ville de Paris, aboutissant, de l'un des bous,
a la chaussiee de ladite porte et, de l'autre bout, a Perrin le Barbier, en la
censive desdiz religieux, pour IIII deniers par. de fons de terre, [FCI]item,[FCI/] demi
coustume dont la coustume vault I septier d'avoine, I minot de fourment
et II chapons le jour de Noël, [FCI]item,[FCI/] demie corvee dont la corvee vault autant
que I homme gaigne emmy mars a labourer es vignes dont l'en doit IIII
annees d'arrerages.
Rapporté par Colin de la Bruiere et Hennequin de Crezeques, sergens
a verge, que le lundi IXe jour de novembre, l'an IIIIxx et huit, ilz firent
la premiere semonce au jour des octaves de Noël et a l'endemain ensuivant
l'an dessus dit, pour la premiere quarantaine, sur la dite piece qu'ils trouverent
wide [FCI]etc.[FCI/], presens Jehan d'Estrees, Jehan Bourrelier le jeune, Sainsot Caillot,
Jehan Fermillot et Denisete de Cormeilles. Rapporté par lesdiz sergens que
le jeudi VIIIe jour d'avril, l'an mil IIIcIIIIxx et huit, ils firent la IIe semonce
au jour de la Trinité et a l'endemain ensuivant, l'an mil CCCIIIIxx et neuf,
pour la seconde quarantaine, sur ladite piece qu'ilz trouverent wide [FCI]etc.[FCI/],
presens Jehanne la Michielle, Margot Macé, Jehan Behot, Jehan de Joirre
et Jehannete la Bourguignongne. Rapporté par lesdiz sergens que le jeudi
XVIe jour de septembre, l'an mil IIIcIIIIxx et neuf, ils firent la IIIe semonce
au jour de feste aux Mors et a l'andemain ensuivant, l'an dessus dit, pour la
IIIe quarantaine, sur la dite piece qu'ils trouverent wide [FCI]etc.[FCI/], presens Jehan
Buhot, Mahiet de Viry, Michelet Pasquier et Jehanne la Camuse. Rapporté
par les dis sergens que le mardi IXe de novenbre, l'an mil IIIcIIIIxx et
neuf, ilz firent la IIIIe semonce au jour des octaves de Noël et a l'endemain
ensuivant, l'an dessusdit, pour la IIIIe quarantaine, sur ladite piece qu'ilz
trouverent wide [FCI]etc.[FCI/], presens Jehan Buhot, Jehannete Haize, Jehanne Male
et Perrin Verron.
Jehan Hennequin, ou nom et comme procureur de Berthaut de Liers,
escuier, establi par lettres de procuracion de Chastellet, s'oppose pour XXX
s. p. de rente que ledit Berthaut prent, par an, en et sur la piece de marez
criee et pour III annees d'arrerages, et eslut son domicile en la rue aux Oes
a Paris, en l'ostel dudit Berthaut ; fait l'an mil IIIcIIIIxx et neuf, le lundi
XXVIIe jour de decembre.
Oudart Erembourc dit le Perrier s'oppose pour XVI s. par. de rente
dont l'en doit VI annees d'arrerages, et eslut son domicile en son hostel,
pres de la porte Saint Denis ; fait l'an mil IIIcIIIIxx et neuf, le dimenche
IIe jour de janvier.

272.

Opposans aus criees que a fait faire damoiselle Jehanne d'Andrie d'un
moulin qui jadis fu maistre Hugues Rettoré, assis sur la riviere de Saine,
tenant, d'une part, au cours de la dite riviere et, d'autre part, a un autre
moulin qui jadis fu audit maistre Hugues et est a present a Martin le Paumier,

en la censive des religieux de Saint Magloire, pour IX livr. XIII soulz IIII d.
par. de rente dont l'en doit XLIX s. VIII d. par. d'arrerages.
1. Premierement, Guillaume Daune s'oppose pour IX livres de rente
dont l'en lui doit une annee et dix sept solz d'arrerages, et eslut son domicile
en son hostel a Paris, lez Saint Andry des Ars. Fait l'an IIIIxx et huit, le
samedi IIe jour de janvier.
2. Guillaume Lempereur, ou nom de lui et de sa femme, a cause
d'elle, s'oppose pour six l. p. de rente dont l'en doit III annees d'arrerages,
et eslut son domicile en l'ostel de l'Image Saint Yves pres de Glatigny. Fait
l'an IIIIxx et huit, le lundi XIe jour de janvier.
3. Jacques Jouen, espicier, s'oppose pour XXIII l. XVII soulz IIII d.

par. de rente dont l'en doit unne annee d'arrerages, et eslut son domicile
en son hostel a Paris, en la rue aux Lombars. Fait l'an IIIIxx et huit, le lundi
XIe jour de janvier.
4. Honnorable homme et sage messire Climent Petit, premier chapellain
du roy nostre sire, s'oppose pour IIII l. p. de rente dont l'en lui doit III
annees ou environ d'arrerages, et eslut son domicile en son hostel ou Palais
a Paris. Fait l'an mil CCCIIIIxx et neuf [VO]et (et) neuf[VO/], le mardy XXVe jour de may.
5. Messire Jehan Pannay, prestre, chappellain perpetuel en l'eglise
Saint Jacques de la Boucherie a l'autel de Nostre Dame, s'oppose pour XXII l.
et demie p. de rente dont l'en doit aucuns arrerages, et eslut son domicile
en l'ostel de maistre Hugues Blanchet, secretaire du roy nostre sire. Fait
l'an mil CCCIIIIxx et neuf, le vendredi quatreiesme jour de juing.
6. Gilles Rappiout, sergent a cheval, ou nom de lui et de Jehanne,

sa femme, s'oppose pour la proprietté de IIII l. p. de rente que il prent et
a droit de prendre sur le dit moulin, et dont le viage appartient a messire
Climent Petit durant sa vie, et eslut son domicile en son hostel a Paris. Fait
l'an IIIIxx et neuf, le vendredi XXIIIIe jour de decembre.
7. Frere Jaques du Bourc l'Abbé, religieux de Saint Magloire, ou
nom et comme procureur des religieux abbé et couvent dudit lieu establi
par lettres seellees de leurs seaulx, s'oppose pour dix s. par. de fons de terre
qu'ils prennent tant sur le dit moulin comme sur un autre joingnant a lui
et sur chascun d'eulx pour le tout dont l'en doit XL s. p. d'arrerages, et eslut
son domicile ou dit hostel de Saint Magloire. Fait l'an mil CCCIIIIxx et
neuf, le vendredi derrenier jour de decembre.
8. Phelippot de Breban, ou son nom et comme procureur de Girart
de Breban, son frere, establi par procuration de Chastellet, s'oppose pour
la proprieté des quatre livr. par. de rente dont cy dessus est faite mencion,
appartenans a Gilles Rappioust, la quelle proprieté leur appartient de present,
et eslut son domicile en son hostel en la Tableterie. Fait l'an mil CCCIIIIxx
et neuf, le samedi premier jour de janvier.
9. Gillot de Villeneuve, ou nom de lui et de sa femme, a cause d'elle,
s'oppose pour C s. p. de rente dont l'en doit II annees d'arrerages, et eslut
son domicile en l'ostel du Godet assis lez les XVxx. Fait l'an IIIIxx et IX,
le samedi premier jour de janvier.
10. Simon Joye, comme procureur de Pierre Touppet et Robert
Parent et leurs femmes establis par deux paires [VO]paire[s][VO/] de lettres de Chastellet,
s'oppose pour leur conserver tel droit de proprieté que ilz, a cause de leurs
femmes, pourroient avoir es IX l. XIII s. IIII [VO]s. (p.) IIII[VO/] d. p. de rente appartenans
a present a la dite damoiselle comme son douaire, et eslut son domicile en
son hostel en la rue Saint Germain, pres de l'Uis de Fer. Fait l'an mil CCCIIIIxx
et neuf, le dymanche IIe jour de janvier.

11. Robert Henry, comme procureur de noble homme Pierre de Precy,
escuier, ou nom de lui et de sa femme, establi par procuration de Chastellet,
s'oppose pour XXIII l. XVIII s. IIII d. p. de rente dont l'en doit V annees
d'arrerages, et pour lui conserver tel droit de proprieté que il, a cause [VO](a) a cause[VO/]
de sa femme, pourroit avoir es dites IX l. XIII s. IIII d. p. appartenans a
la dite damoiselle comme son douaire, et eslut son domicile en l'ostel Jehan
et Denisot du Puis, freres. Fait l'an et jour dessus dis.

273.

A tous ceuls qui ces lettres verront, Jehan, seigneur de Foleville, chevalier,
conseillier du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris, salut. Savoir
faisons que l'an de grace mil CCCIIIIxx et neuf, le lundi vint et un jours
de fevrier, furent presens en jugement pardevant nous ou Chastellet de Paris
Estienne Binot, ou nom et comme procureur des religieux abbé et couvent de
Saint Magloire de Paris, demandeurs, d'une part, et Jehan le Fournier dit
Nez Vereux, en son nom et comme aiant la garde et mainbournie de ses enfans,
deffendeur, d'autre part.
Contre lequel deffendeur, es noms que dessus, ledit procureur des diz
demandeurs disoit ... que les diz demandeurs ... estoient ... en bonne ... saisine ...
d'avoir, ... gaiger, percevoir ... chascun an quarante souls parisis de rente ou
croiz de cens annuel et perpetuel avecques une coustume et une corvee en et
sur une piece de terre ou marez, contenant environ un arpent et demy quartier,
seant es Marez de Paris, au dehors de la bastide de Saint Martin des Champs,
qui fu Robert Gaillarbois et depuis a Jehanne la Fourniere, tenant, d'une part,

a Jehan Aus Trumeaulx et, d'autre part, a Jehan des Bruieres l'ainsné,
aboutissant, d'un bout, a la chaucee de Saint Denys et, de l'autre bout, a la
chaucee de Saint Martin ; et en saisine et possession de gaigier, arrester et
brandonner les fruiz, prouffis, revenues et esmolumens de la ditte piece de
terre ou marez, toutes fois et quantes que elle avoit esté trouvee labouree et
garnie d'aucuns fruiz, revenues et esmolumens, et aucuns arrerages de leur
ditte rente et des dittes coustume et corvee leur avoient esté et estoient deuz,
se l'en leur avoir reffusé ... a paier yceuls arrerages ; et de faire vendre et exploictier
yceuls fruiz, prouffis, revenues ainsy arrestez et brandonnez, comme
dit est, ...
Et disoit oultre que ... la ditte piece de terre ou marez estoit faite et devenue
wide, non labouree et cultivee et en tel ... estat que les diz demandeurs ... n'y
avoient peu ... trouver que prendre, gaiger, arrester et brandonner pour leurs
dittes rente, coustume et corvee, pour le temps fait, pour celui a venir ne
pour ... qui en estoient deuz d'arrerages ...
Disoit encores que, pour ces causes, les diz demandeurs avoient fait
appeller ... a l'audiance du dit Chastellet, par trois quarantaines et la quarte
d'abondant, ... tous censiers, tous proprietaires ... qui aucune chose vouldroient
demander ... en et sur la ditte piece de terre ou marez ; ausquelz cris ... ledit
deffendeur, es noms que dessus, s'estoit opposé, et avoit decleré son opposicion
pour cause de ... de rente que il prenoit par an sur la ditte piece de terre ou
marez. Pour lesquelles causes, les diz demandeurs avoient fait adjourner
pardevant nous le dit deffendeur, es noms que dessus, pour soustenir ou delesser
sa ditte opposicion et pour respondre, proceder et aler avant sur ce et en
oultre comme de raison seroit.

Or disoient ils que le droit de rente pour lequel il s'estoit opposez aus
dittes criees estoit derrenier et aprés les droiz de rente, coustume et corvee des
diz demandeurs, et par consequant comme l'usage et coustume de la ville
de Paris feussent telz et nottoires que, toutes fois et quantes que aucune maison,
assise en la ditte ville, estoit et devenoit wide, vague, ruyneuse et inhabitable
et en tel point et estat comme estoit la piece de terre ou marez cy dessus
decleree, le censier derrenier et aiant droit derrenier en et sur la ditte maison
estoit tenuz de garnir ou faire garnir ycelle maison et la mettre ou faire mettre
en tel point et estat que les censiers premiers et avant lui d'icelle maison y
peussent trouver a prendre et gaiger pour les cens et rentes que ils y avoient
et prenoient et pour les arrerages qui leur en estoient et seroient deuz, et que,
pour ce faire, temps prefix devoit estre donné et prefixé au dit derrenier censier,
ou se ce non, tout le droit quelconques que il avoit et povoit avoir en et sur la
ditte maison devoit estre acquis et adjugié aus diz censiers premiers et avant lui
d'icelle maison, se il estoit deuement et souffisaument requis ycellui
deffendeur, es noms que dessus, estoit tenuz de garnir ou faire garnir, labourer
et cultiver la piece de terre ou marez cy dessus decleree et ycelle mettre ou faire
mettre en tel point et estat comme en la coustume cy dessus alleguee estoit
exprimé ou de quitter tout le droit que il y avoit et povoit avoir ; mais neantmoins,
ce non obstant, il avoit esté de ce faire reffusant et en demeure a tort
et contre raison, combien que sommez et requis en eust esté par plusieurs fois,
deuement et souffisaument.
Pour quoy, les diz demandeurs requeroient et concluoient contre le dit
deffendeur, es noms que dessus, afin que par nous, par nostre sentence diffinitive
et par droit, feust dit et prononcié le droit de rente pour lequel le dit
deffendeur, es noms que dessus, s'estoit opposez, comme dit est, estre derrenier
et aprés les droiz de rente, coustume et corvee des diz demandeurs ; et, par
sequelle, que ycellui deffendeur, es noms que dessus, feust condempnez a
garnir ou faire garnir, labourer et cultiver la ditte piece de terre ou marez cy
dessus decleree, et ycelle mettre ou faire mettre en tel point et estat que les
diz demandeurs y peussent trouver a prendre et gaiger pour leurs dittes rente,
coustume et corvee, pour le temps present, pour celui a venir et pour leurs diz
arrerages, et que, pour ce faire, temps prefix feust par nous donné et prefixé
au dit deffendeur, es noms que dessus, ou se ce non, que tout le droit quelconques
que il avoit et povoit avoir en et sur la ditte piece de terre ou marez
feust acquis et par nous adjugié aus diz demandeurs ; et oultre, que ycellui
deffendeur, es noms que dessus, feust condempnez es despens de ceste cause,
la tauxacion a nous reservee, en offrant a prouver de par le dit procureur des
diz demandeurs des choses dessus dittes, se mestier estoit, tant qu'il lui souffiroit
a son entencion avoir. Et disoit que, oÿ et entendu de nous ce que dit est,
nous lui devions adjuger sa ditte demande ou requeste, se le dit deffendeur,

es noms que dessus, ne disoit cause valable pour quoy ce ne deust estre fait
et nous en requeroit droit.
Et nous, oÿe laditte demande ou requeste cy dessus esclarcie, consideré
que le dit deffendeur, es noms que dessus, aprés aucuns delaiz, et qu'il ot
denoncié a ses garans qu'il se disoit avoir en ceste partie, lesquelx ne lui enseignerent
aucunes raisons par lesquelles il se peust deffendre, demanda temps
prefix par nous a lui estre donné et prefixé pour faire la ditte garnison, pour
ce que le droit pour lequel il s'estoit opposez estoit derrenier et aprés le droit
des diz demandeurs, ces choses considerees, et tout ce qui faisoit a considerer,
condempnasmes et condempnons le dit deffendeur, es noms que dessus, a
garnir ou faire garnir, labourer et cultiver bien et souffisaument laditte piece
de terre ou marez et ycelle mettre ou faire mettre en tel point et estat que les
diz demandeurs y puissent estre paiez et y trouver a prendre et gaiger pour
leurs dittes rente, coustume et corvee, pour le temps present, pour cellui a
venir et pour leurs diz arrerages, et, pour ce faire, nous, au dit deffendeur, es
noms que dessus, donnasmes, donnons et prefixons temps dedens quarante
jours prochains venans, ou se ce non, nous, des maintenant, pour lors et en
ycellui cas, adjugasmes et adjugons aus diz demandeurs tout le droit quelzconques
que ycellui deffendeur, es diz noms, avoit et povoit avoir en et sur la
ditte piece de terre ou marez, sans despens, par nostre sentence et par droit.
En tesmoing de ce, nous avons fait mettre a ces lettres le seel de la prevosté
de Paris. Ce fu fait l'an et le jour dessus diz.
274.

" Jehan, seigneur de Foleville,
chevalier, conseillier du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris. "
" L'an de grace mil trois cens quatre vins et dix, le mardi
douze jours d'avril aprés [FCI]Quasimodo[FCI/]. "

" Estienne Binot, ou nom et comme procureur des religieux abbé et
couvent de Saint Magloire de Paris. "

" Jehan Salmon, ou nom et comme procureur de Garnier de Montroti. "
" chascun an perpetuelment une coustume et une corvee en et sur
une piece de terre ou marez, contenant environ un arpent et demy quartier,
assis es Marez de Paris, au dehors de la bastide de Saint Martin, qui fu Robert
Gaillarbois et depuis à Jehanne la Fourniere " " la ditte piece de marez
estoit ... devenue wide ... et en tel ... estat que les diz demandeurs ... n'y avoient
peu ... trouver que prendre ... pour leurs dittes coustume et corvee ... ne pour
cinq termes qui en estoient deuz d'arrerages, des le vint deusiesme jour d'avril,
l'an mil CCCIIIIxx et sept, ne pour ceulx qui depuis en estoient escheuz ... "

" Ausquelx cris ... ledit deffendeur s'estoit opposé et avoit decleré son
opposicion pour cause de ... de rente que il prenoit par an sur la ditte piece
de marez. "


" En tesmoing de ce, nous avons fait mettre a [VO]mettre (mettre) a[VO/] ces lettres le seel
de la prevosté de Paris. Ce fu fait l'an et le jour dessus diz. "
275.
" Jehan, seigneur de Foleville,
chevalier, conseillier du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris. "
" L'an de grace mil CCCIIIIxx et dix, le mardi aprés
[FCI]Quasimodo[FCI/], douze jours d'avril. "


" Estienne Binot, ou nom et comme procureur de religieuses personnes
et honnestes les religieux abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris. "

" Jehan Blanchet, ou nom et comme procureur de Berthaut de Lyers,
escuier, et sa femme. "
" chascun an quatre deniers parisis de fons de terre, demie coustume
dont la coustume vault par an un sextier d'avoine, un minot de fourment et
deux chappons qui se paient le jour de Noël, [FCI]item,[FCI/] demie corvee dont la
corvee vault autant que un homme gaigne en my mars a labourer es vingnes,
tout en et sur une piece de marez, assise au dehors de la porte [VO]l[a p]orte[VO/] Saint Denys,
qui est ou fu Jehan Belin, tenant, d'une part, a Jehan la Dague dit l'Alemant et,
d'autre part, aus esgoux de la ville de Paris, aboutissant, de l'un des boux, a la
chaussee de la ditte porte et, de l'autre bout, a Perrin le Barbier, en la censive
des diz religieux ... " car " la ditte piece de marez estoit faite et devenue en
friche par deffault de labour et soustenement et aussi comme wide et vague et
en tel ... estat que les diz religieux ... n'y avoient peu ... estre paiez ne y trouver
que prendre ne gaigier pour leur dit fons de terre et les dittes demie coustume
et demie corvee pour le temps present, pour celui a venir, ne pour quatre
annees qui en estoient deues d'arrerages au commencement de ce plait qui
commença ... "

" Ausquelx criz ... les diz deffendeurs s'estoient opposés et avoient decleré
leur opposicion pour cause de trente souls de rente qu'ils prenoient par an sur
la ditte piece de marez. "


" En tesmoing de ce, nous avons fait mettre a ces lettres le seel de la
prevosté de Paris. Ce fu fait l'an et le jour dessus diz. "
Binot.
277.

Nous, Pierre Piquot, auditeur de par le roy nostre sire des causes ou
Chastellet de Paris, de l'accort et consentement de Girart de Cleve, d'une part,
et de Regnault de Court, d'autre part, la cause meue nagueres pardevant nous
oudit Chastellet entre les dites parties, en laquelle cause certain jugement a
esté donné de nous pour et au prouffit dudit Girart et contre ledit Regnault,
duquel jugement icellui Regnault a demandé l'amendement auquel il a depuis
renoncié pardevant nous, avons renvoyé et renvoyons a demain, non obstant,
pardevant le prevost ou maire des religieux abbé et couvent de
l'esglise Saint Magloire de Paris, au lieu et heure acoustumez a tenir ses plaiz,
ou point et en l'estat que ladite cause estoit au jour dudit amendement demandé,
pour proceder et aler avant en ycelle par les dites parties, comme de
raison sera. Ce fu fait en jugement oudit Chastellet, en la presence des dites
parties, le jeudi XIe jour d'aoust, l'an de grace mil CCCIIIIxx et dix.
J. CHIERETERRE.
278.

" Jehan, seigneur de Foleville,
chevalier, conseiller du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris. "
" Colin de la Bruiere et Guillaume Nazet, sergens a verge du
roy ... ou Chastellet de Paris " " Colin de
la Bruiere et Hennequin de Cresecques, sergent a verge aussi dudit Chastellet. "
Les " religieux abbé et couvent de Saint Magloire. "
Impossibilité " d'avoir, prendre et recevoir,
aux quatre termes a Paris acoustumés, demi muy de vin de disme, trois mailles
de chief cens et douze livres par. de rente en et sur une maison a appentis
avecques la court, puis, estables et jardin avecques une alee descendent de la
court de la ditte maison, ainsi comme tout se comporte, assise a Paris, ou

Mont Sainte Genneviefve, ou pent l'ansaigne du Pot d'Estain, qui fu Jehan
Chappellain, tenant, d'une part, ycelle [VO](a) ycelle[VO/] maison a une maison appartenant
aux escoliers de Laon, et, d'autre part, a Guillaume Linette, aboutissant
par derriere a maistre Guillaume de Bracon, et la ditte alee tenant au jardin
de la maison dudit Guillaume Linete et, d'autre part, a Margot la Goutarde,
en la censive desdiz religieux de Saint Magloire ... ; ycelle maison, court,
estables et jardin estoient devenus wis, vagues, ruineux et inhabitables et en
tel point et estat que lesdiz religieux ... n'y povoient ne avoient peu trouver
par long temps que prendre ne que gager pour leurs dittes dismes, chief cens
et rente, par quoy trois annees leur estoient deus ... d'arrerages desdiz chief
cens et disme et de la ditte rente vint cinq livres par. "

" Margot la Goutarde, Guillaume
Alorge, bouchier, messire Ponce de Grigni, Jehan Erry et Estienne Binot. "
" Emmelot la Goutarde, Guillaume
Elorgue, Anffroy le Sos, Phelippot Henry, Jehan Bellefeste et Thibaut
d'Auvergne. "

" Phelippot Henri, Jehanne Alorge,
Kathelot la Moynesse, Huet Tillart. "
" Jehan Dignet, Colin de Sommebarre,
Thomas Dure Friche, Jehannin Perrechon, Georget d'Ievre et Jehannin
Bellefeste. "


" Jehan le Boucher, ... procureur de noble homme messire Jaques de Montmor
et madame Jaqueline, sa femme, fille et heritiere de feu messire Giles le
Galois, chevalier, establi par procuracion seellee du seel de la prevosté de
Paris, ... pour six livr. par. de rente que il disoit lesdiz monseigneur de Montmor
et sa femme avoir droit de prendre chascun an sur lesdittes maison ..., dont
l'en leur devoit un terme d'arrerages. "
" Jehan de Dampmart ... pour six livr. paris. de rente ... dont l'en lui devoit
six termes d'arrerages. "

" Jehan le Tonnelier l'aisné, ... procureur des maistres et gouverneurs du
Sepulcre de Paris, establi par procuracion seellee du seel de la prevosté de
Paris, ... pour dix neuf solz et six deniers paris. de rente que il disoit lesdiz
maistres et gouverneurs avoir droit de prendre chascun an sur lesdittes maison ...
dont l'en leur devoit trois annees d'arrerages. "
" Jehan l'Escuier, ... procureur de Thibaut d'Auvergne, establi par
lettres dudit Chastellet, ... pour quarante cinq solz par. de rente que il disoit
ledit Thibaut d'Auvergne avoir droit de prendre chascun an sur lesdittes maison ...,
dont l'en lui devoit deux annees d'arrerages. "
" Nicolas Fiquet, ... pour quarante solz par. de rente ... dont l'en lui devoit
un an et demi d'arrerages. "
" Jehan Blanchet, ... procureur des abbé, doyen et prevost de la Grant
Confrarie Nostre Dame aux prestres, bourgois et bourgoises, establi par procuracion
seellee du seel de la ditte Confrarie, ... pour vint solz paris. de rente
que il disoit lesdiz abbé, doien et prevost avoir droit de prendre chascun an
sur lesdittes maison ..., dont l'en leur devoit six annees d'arrerages. "
" Pierre le Peletier, ... procureur de Robert Thierry, establi par lettres
dudit Chastellet, ... pour quatre livr. paris. de rente que il disoit ledit Robert
Thierry avoir droit de prendre chascun an sur lesdittes maison ... dont l'en lui
devoit quatorze livres sept solz d'arrerages. "

" Sire Simon Bourdon, bourgois de Paris, ou nom de lui et de sa femme,
... pour soixante solz paris. de rente ... dont l'en lui devoit dix livres
d'arrerages. "
" Phelippot Maingnier, ... procureur des religieux de Sainte Genneviefve,
establi par procuracion seellee de leurs seaulx, ... en tant que lesdiz religieux
de Saint Magloire dient tous lesdiz lieux criés estre en leur censive, et ledit
procureur de Sainte Genneviefve dit la ditte court, cuisine, alee, plusieurs
louages et chambres appartenans a la ditte maison et generalment toute la
partie qui est oultre le puis d'icelle court et hostel, avecques une maison et ses
appartenances, assis rue [VO]assis (en une) rue[VO/] Traversaine, qui respont et aboutist a la
ditte court et louages, tenans a la ditte Jehanne, estre en leur censive, et
aussi pour vint solz par. de rente et cinq solz de fons de terre ... dont [l'en]
leur devoit quatre annees d'arrerages. "
" Jehan Rougel, ... procureur de Thibaut d'Auvergne, establi par procuracion
seellee du seel de la prevosté de Paris, ... pour quarante cinq solz par.
de rente que il disoit le dit Thibaut d'Auvergne avoir droit de prendre chascun
an sur lesdittes maison ... dont l'en lui devoit six annees d'arrerages. "
" En tesmoing de ce, nous avons fait mettre a ces lettres le seel de la
prevosté de Paris. Ce fu fait le vendredi IIIIe jour de novembre, l'an dessus dit
mil trois cens quatre vins et dix. "
" FRESNES. "

279.
A tous ceuls qui ces lettres verront, frere Mahy, humbles abbés de l'eglise
Saint Magloire de Paris, salut. Savoir faisons que nous, pour le cler et evident
prouffit de nostre ditte eglise, avons baillié et par ces presentes baillons,
desmaintenant a tous jours, a crois de cens ou rente, a Simon Folart, laboureur,
demourant a Paris, prez du ponceau Saint Denis, pour lui et ses hoirs,
trois quartiers de terre en masure ou environ appartenans a nostre ditte eglise,
assis en une piece, dehors Paris, es Marés, tenant, d'une part, a Jehanne des
Bruieres tout au lonc et, d'autre part, a Jehan Aus Trumeaux, aboutissant,
d'un bout, sur la chaussee de Saint Lorens et, d'autre part, sur la chaussee
de Saint Denis, et tenant aussi a Jehan Becart, laquelle terre estoit et est en
nostre censive, ce bail fait pour et parmi six deniers de fons de terre et pour
vint sols par. de rente par an avecques telz coustumes et corvees que ce nous
puet devoir par an, que ledit Simon, par lui, ses hoirs et aians cause, en sera
tenus de paier, chascun an, a nous et noz successeurs en nostre ditte eglise
en ceste maniere, c'est assavoir les diz six deniers de fons de terre aus termes
et en la maniere qu'il nous sont deubz, les vint sols par. de rente par les quatre
termes a Paris acoustumez, commençant a paier a la Saint Jehan Baptiste prouchaine
venant, et les coustumes et corvees au terme de Noël, commençant
de Noël prouchain venant en un an ensuivant ; et lesquelz trois quartiers de
terre en masure ledit Simon doit et sera tenus cultiver et labourer bien et souffisaument,
chascun an, sy et par telle maniere que nous et noz successeurs en
nostre ditte eglise y puissions prendre, lever et percevoir, chascun an a tous
jours, les diz six deniers de fons de terre, vint sols de rente, coustumes et corvees
aus termes et par la maniere que dessus est dit. Lequel bail, par la forme
et maniere dessus declairee, nous, abbé dessus nommé, avons agreable

et le promettons garantir envers et contre tous, de tous empeschemens quelconques,
sur l'obligacion de tous les biens de nostre ditte eglise que nous en
souzmettons a justicier par toutes justices ; et renonçons a tout ce qui aidier
et valoir nous pourroit pour venir ou faire contre ces lettres. En tesmoing de
ce, nous avons seellé ces presentes lettres de nostre propre seel. Ce fut fait le
lundi VIIe jour de novembre, l'an de grace mil CCC quatrevins et dix.
280.
Simon Folart, laboureur, demourant a Paris, en la rue Saint Denis, prez
du ponceau, confesse avoir prins et retenu, desmaintenant a tousjours, a croix
de cens ou rente, de religieuses personnes et honnestes l'abbé et convent de
Saint Magloire de Paris, trois quartiers de terre en masure ou environ, que les
diz religieux ont, assis en une piece, dehors Paris, es Marés, tenant, d'une part,
a Jehanne des Bruieres tout alonc et, d'autre, a Jehan Aus Trumeaux, aboutissant,
d'un bout, sur la chaussee de Saint Lorens et, d'autre part, a la chaussee
de Saint Denis, et tenant d'un des costez a Jehan Becart, en la censive des diz
religieux, ceste prinse faite pour le pris de vint sols par. de rente par an avec
telz coustume et corvee que doit par an, que ledit preneur en gaga et promist
rendre et paier par an aus diz religieux, leurs successeurs ou porteur [FCI]etc.[FCI/],
c'est assavoir les XX s. par les quatre termes ..., commençant a paier a la Saint
Jehan Baptiste prouchaine venant, et les coustumes et corvees a Noël, commençant

de Noël prouchain venant en un an ensuivant ; et lesquelz trois quartiers
de masure ledit preneur promist cultiver et labourer, chascun an, bien et souffisaument,
sy et par telle maniere que les diz religieux [FCI]etc.[FCI/] y puissent prendre
par an la dite rente, coustume et corvee [FCI]etc[FCI/]. Promettant [FCI]etc[FCI/]. Obligant [FCI]etc[FCI/].
Renonçant [FCI]etc.[FCI/], jurant, volant [FCI]etc[FCI/]. Fait le lundi VIIe jour de novembre,
l'an mil CCCIIIIxx et dix.
G. ACART. DU JARDIN.
282.

A tous ceuls qui ces lettres verront, Jehan, seigneur de Foleville, chevalier,
conseillier du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris, salut. Savoir
faisons que l'an de grace mil CCCIIIIxx et dix, le lundi vint et un jours de
novembre, furent presens en jugement pardevant nous ou Chastellet de
Paris Estienne Binot, [ou] nom et comme procureur des religieux, abbé et
couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris, demandeurs, d'une part, et Jehan
Bulletel, ou nom et comme procureur de Nicolas Warin, ou nom de lui et
de sa femme, deffendeur, d'autre part.
Contre lequel deffendeur, es noms que dessus, present son dit procureur,
ledit procureur des diz demandeurs disoit ... que les diz demandeurs ... estoient ...
en saisine et avoient droit et cause d'avoir, ... gaigier, percevoir ..., chascun an
par les quatre termes a Paris acoustumez, huit livres paris. tant de fons de
terre comme de croiz de cens ou rente annuel et perpetuel en et sur une
maison assise a Paris, a la faulte de Grant Pont, qui fut Guillaume Longue
Espee, chasublier, tenant, d'une part, a Guillaume le Perrier et, d'autre
part, a Guillaume de Baugy ...

Disoit oultre que ... la dicte maison estoit ... devenue wide ... et en tel
point ... que les diz demandeurs n'y avoient peu ne povoient trouver a prendre
et gaigier pour leur dicte rente et fons de terre pour le temps present, pour
celui a venir ne pour quatorze livres et seize souls paris. qui a cause d'icelle
rente leur estoient deues d'arrerages au commencement de ce plait qui commença
le XVIIe jour d'aoust derrenierement passé, sicomme ledit procureur
des diz religieux disoit. Or disoit il que le dit deffendeur, es diz noms, s'estoit
par plusieurs fois venté et encores ventoit d'avoir certain droit de rente
en et sur la dicte maison, et que, se aucun droit y avoit, il estoit derrenier et
aprés le droit de rente et fons de terre d'iceulx demandeurs. Et encore disoit
que l'usage et coustume de la ville de Paris estoient telx et tous nottoires que,
toutes fois et quantes que aucune maison assise en la dicte ville estoit et devenoit
wide, vague, ruyneuse et inhabitable et en tel point et estat comme estoit
la maison cy dessus esclarcie, le censier derrenier et aiant droit derrenier en et
sur la dicte maison estoit tenuz de garnir ou faire garnir ycelle maison et la
mectre ou faire mectre en tel point et estat que les censiers premiers et avant
lui d'icelle maison y peussent trouver a prendre et gaigier pour les cens et
rentes que ilz y avoient et prenoient et pour les arrerages qui leur en estoient
deuz et, pour ce faire, temps prefix devoit estre donné et prefixé audit
derrenier censier ou, se ce non, tout le droit quelconques qu'il avoit et povoit
avoir en et sur la dicte maison devoit estre acquis et adjugié aus diz censiers
premiers et avant lui, se il estoit deuement et souffisaument requis. Et ainsi,
selon raison et pour ce que dessus est dit, ledit deffendeur qui avoit droit
derrenier et aprés le droit de cens et rente des diz demandeurs estoit tenuz
de garnir ou faire garnir ycelle maison et la mectre ou faire mectre en tel point
et estat comme en la coustume cy dessus alleguee estoit exprimé. Mais neantmoins,
ce non obstant, ledit deffendeur avoit esté de ce faire reffusant et en
demeure a tort et contre raison, combien que sommé et requis en eust
esté par plusieurs fois deuement et souffisaument.
Pour raison duquel reffuz, les diz demandeurs l'avoient fait adjourner
pardevant nous oudit Chastellet, pour respondre a eulx sur les choses dessus

dictes, lesquelles estoient vrayes, nottoires et magnifestes, et en estoit voix
et commune renommee, et les avoit ledit deffendeur, es noms que dessus,
congneues et confessees souffisaument estre vraies, sicomme ledit procureur
des diz demandeurs disoit et maintenoit avecques plusieurs autres fais et
raisons tendant et concluant afin que par nous, par nostre sentence diffinitive
et par droit ledit deffendeur, es noms que dessus, feust condempné et contraint
a garnir ou faire garnir la maison cy dessus esclarcie et la mettre ou faire mettre
en tel point et estat que les diz demandeurs y peussent trouver a prendre et
gaigier pour leur dicte rente et fons de terre, pour le temps present et a venir
et pour leurs diz arrerages, et que, pour ce faire, temps prefix feust par
nous donné et prefixé audit deffendeur, es diz noms, ou, se ce non, que tout
le droit quelconques que ycellui deffendeur, es noms que dessus, avoit et
povoit avoir en et sur la dicte maison feust acquis et par nous adjugié aus
diz demandeurs ; et oultre que ycellui deffendeur, es noms que dessus, feust
condempné es despens de ceste cause, la tauxacion a nous reservee, en offrant
a prouver de par les diz demandeurs des choses dessus dictes, se mestier estoit,
tant qu'il leur souffiroit a leur entencion avoir. Et disoit leur dit procureur
que, oÿ et entendu de nous ce que dit est, nous aus diz demandeurs devions
adjugier leur dicte demande ou requeste, se ledit deffendeur, es diz noms, ou
son procureur pour lui, ne disoit cause valable pour quoy ce ne deust estre
fait, et nous en requeroit droit.
Et nous, oÿe la dicte demande ou requeste des diz demandeurs cy
dessus esclarcie consideré que ledit procureur dudit deffendeur, es diz noms,
aprés aucuns delais ... confessa ycellui deffendeur, es diz noms, estre censier
de la dicte maison, et qu'il y prenoit par an huit livres paris. de rente,
mais pour ce que son droit estoit derrenier et aprés le droit et la rente des diz
demandeurs, son dit procureur demanda temps prefix par nous a lui estre
donné et prefixé pour faire la dicte garnison, et tout consideré ce qui faisoit
a considerer, condempnasmes ... ledit deffendeur ... a garnir ... la dicte maison
et ycelle mettre ... en tel point ... que les diz demandeurs y puissent trouver
a prendre et gaigier tant pour leur dicte rente ou croiz de cens comme pour

leur dit fons de terre, pour le temps presens et a venir et pour leurs diz arrerages,
et pour ce faire, nous audit deffendeur, es diz noms, donnasmes,
donnons et prefixons temps dedens quarante jours prochains venans, ou, se ce
non, nous, des maintenant pour lors et en ycellui cas, adjugasmes et adjugons
aus diz demandeurs tout le droit quelconques que ycellui deffendeur, es diz
noms, avoit et povoit avoir en et sur la dicte maison ; et oultre condempnons
ycellui deffendeurs, es diz noms, es despens de ceste cause, la tauxacion a nous
reservee par nostre sentence et par droit. En tesmoing de ce, nous avons
fait mettre a ces lettres le seel de la prevosté de Paris. Ce fu fait l'an et le jour
dessus diz.
J. DE FONTENAY.
283.


Jehan le Bourguignon, vigneron, demourant à Charronne, confesse
avoir pris et retenu, desmaintenant a tous jours, a crois de cens, pour lui,
ses hoirs ..., de religieuses personnes et honnestes l'abbé et couvent de Saint
Magloire a Paris, cinq quartiers de terre ou environ que les dis religieux ont
assis en une piece, ou terrouer de Charronne, ou quarrefour de Baigneux, en
Montibert [sic], tenant, d'une part, au chemin qui va a Baignollet, et, d'autre
part, a Guillemin le Charron et aus hoirs feu Richart Boudin, et, d'autre,
aus hoirs feu Pierre Goudeau, en la censive des dis religieux, chargés en dix
deniers de fons de terre par an, paiés aus huitives Saint Denis aus dis religieux
dessous les pillers en Greve, ceste prise faite pour le dit cens et pour et parmi
huit sols p. de rente que le dit Jehan en gaiga et promist rendre et paier chascun
an aus dis religieux, a leurs successeurs ... par lui, ses hoirs ..., le fons
de terre au terme deu et les huit s. p. de rente au terme Saint Martin d'iver,
commençant a paier a la Saint Martin d'iver prochainement venant ; et si
promist labourer la dite terre en telle maniere que ilz y puissent prendre
chascun an leur dite rente [FCI]etc[FCI/]. Promectant ..., cous [FCI]etc[FCI/]. Obligant [FCI]etc[FCI/]. Renonçant ...,
jurant ... Fait l'an mil CCCIIIIxx et dix, le samedi VIIe jour de janvier.
G. ACART. J. DU JARDIN.
284.

Jehannete la Villaine, demourant a Paris, afferme que de son conquest
par elle fait de Marion de Villiers elle avoit et tenoit un louage hault et bas,
contenant la moitié d'une maison qui fu Marguerite de Marigny, icelle maison
seant a Paris, en la rue de Hueleu ; la quelle moitié de maison appartenant a
la dicte Jehannete comme dit ..., tenant ... a Jehan Testart, bouchier, et, d'autre,
a la dicte Marguerite, en la censive Saint Magloire, chargiee en un denier de
cens paiez au jour a ce acoustumé et en quatre livres paris. de rente deuz par
an a reverend pere en Dieu monseigneur Jehan de Gonnesse, jadis prieur des
Blans Manteaulx, a present evesque de Naso ; la quelle moitié a elle ainssi
appartenant, comme dit est, a la dicte charge [FCI]etc.[FCI/], ycelle Jehannete de son bon
gré [FCI]etc.[FCI/] confesse avoir vendu a tous jours et promis garentir [FCI]etc.[FCI/] a Adenet
d'Origny et a Perrete, sa femme, pour eulx, leurs hoirs [FCI]etc.[FCI/], pour le pris et
somme de douze frans d'or qu'elle en confessa avoir eu et receu desdiz achateurs
[FCI]etc.[FCI/], dont [FCI]etc[FCI/]. Quittant [FCI]etc.[FCI/] ; procureurs pour dessaisir [FCI]etc[FCI/]. Gaultier le
Fromagier, seul [FCI]etc.[FCI/] ; donnant povoir [FCI]etc.[FCI/] ; couz [FCI]etc[FCI/]. Obligant [FCI]etc[FCI/]. Renonçant

[FCI]etc[FCI/]. Fait l'an mil CCCIIIIxx et unze, le lundi dix sept jours d'avril aprés
[FCI]Jubilate[FCI/].
J. TACONEAU.
P. PARIS.
285.
" Jehan, seigneur de Foleville,
chevalier, conseillier du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris. "
" L'an de grace mil trois cens quatre vins et onze, le
jeudi XIIe jour d'octobre. "


" Estienne Binot, ou nom et conme procureur de religieuses personnes
et honnestes les religieux abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris. "

" Jehan Blanchet, ou nom et comme procureur de l'abbé, doyan et prevost
de la Grant Confrarie Nostre Dame aux prestres, bourgois et bourgoises de
la ville de Paris. "
" chascun an, par les quatre termes a Paris acoustumez, demy muy
de vin de disme, trois mailles de chief cenz et douse livres par. de rente annuelle
et perpetuele en et sur une maison, ainsy comme elle se comporte, et sur
toutes ses appartenances et appendances, assise a Paris, ou Mont Sainte
Genneviefve, en laquelle pent l'enseingne du Pot d'Estain qui jadiz fu Jehan
Chappelain, tenant, d'une part, a une maison appartenant aux escoliers de
Laon et, d'autre part, a Guillaume Linete, aboutissant par derrieres a maistre
Guillaume de Bracon, a la censive d'iceulx religieux " ... car " la dite maison
estoit faite et devenue wide, vague, ruineuse et inhabitable et en tel ... estat
que les diz demandeurs ... n'y avoient peu ... trouver a prendre [ne] gaiger
pour ledit demy muy de vin de disme, troiz maille de chief cenz et douze
livres de rente ... ne pour trois annees et vint cinq livres par. qui leur en estoient
deubx d'arrerages, c'est assavoir demy muy de vin de disme, et dudit chief
de cenz les dites trois annees, et de ladite rente les dites vint cinq livres, au
commencement de ce plait qui commença le derrenier jour de decembre, l'an
mil CCCIIIIxx et dix derrenier passé. "

Mise en criees de la maison au Châtelet pour connaître le nom des personnes
ayant des droits sur elle.

" Ausquelz criz ... lesdiz defendeurs ou leur procureur pour eulx s'estoient
opposés, et avoient declairié leur opposicion pour cause de vint solz par. de

rente ou croix de cenz que lesdiz defendeurs se disoient prendre par an sur
la dite maison et ses dites appartenances, et aussi pour cause de plusieurs
arrerages qui a cause d'icelle rente leur estoient deubz. "
" Et, nous ..., consideré que ledit procureur desdiz
defendeurs aprés aucuns delays et qu'i lui fu apparu le droit et la rente
desdiz demandeurs estre premier et avant le droit et la rente pour lequel lesdiz
defendeurs s'estoient opposez aux dites criees, et aussi qu'il ot denoncé a
ses garans qu'il se disoit avoir en ceste partie, lesquelx ne lui ensengnerent
aucunes raisons ou defenses par lesquelles il se peust defendre, ne sçot dire
cause valable pour empescher aux diz demandeurs l'adjudicacion de leur dite
demande, en demandant temps prefix par nous estre donné et prefixé aux diz
defendeurs pour faire la dite garnison, ... condempnasmes ... les diz defendeurs
a garnir ... la dite maison et ses appartenances, et ycelle mettre ... en tel point ...
que les diz demandeurs y puissent trouver a prendre ... pour leur dite rente,
disme, chief cenz et rente ... comme pour leurs diz arrerages, lesquelz montoient
a trois annees et vint cinq livres par. au commencement ce ce plait,
qui commença ou mois de decembre derrenier passé, comme dit est, et pour
ceulx qui, depuis et pendant ycellui plait, en sont escheuz et escherroient.
Et, pour ce faire, nous aux diz defendeurs donnasmes ... temps dedens
quarante jours ... ; et oultre, les condempnasmes et condempnons es despens
de ceste cause, sur yceulx nostre tauxacion reservee, par nostre sentence
et a droit. "
" En tesmoing de ce, nous avons fait mettre a ces lettres le seel de la prevosté
de Paris. Ce fut fait l'an et le jour dessus diz. "
" FRESNES. "

286.
A tous ceulx qui ces presentes lectres verront, Pierre le Maire, bourgeois
de Montfort et garde des seaulx des contractz de la conté dudict lieu,
salut. Saichent tuit que pardevant Michel le Huchet, clerc tabellion de
ladicte conté, vint et fut present en sa propre personne, sicomme ledict juré
nous rapporta, honnorable hommes et saige Pierre Frere Jehan, lieutenant
general du gruyer d'Yvelline ; lequel jura et afferma par son serment
que les lectres parmy lesquelles ces presentes sont annexees estoient et sont
seellees de son propre seel duquel il use en sondict office faisant, et lesquelles
lectres ledict lieutenant seella en la presence dudict tabellion juré. Donné
en tesmoing de ce, soubz les seaulx dessusdicts, l'an de grace mil troys cens
quatre vingtz et unze, le samedi neuf jour de decembre.
Michel le Hucher, [FCI]et seellees en cire rouge soubz double
queue[FCI/].